Il n’y a pas de hiérarchie dans la souffrance liée au deuil que chacun peut éprouver. Chaque deuil est singulier car le décès vient nous percuter dans nos propres histoires de perte, d’abandon, de deuils… et aussi dans notre vécu intime et profond avec la personne décédée. Par contre, certains deuils sont plus « acceptés » par la société, compris par les autres.
Parfois banalisé (l’ordre générationnel est respecté), perdre un parent, quand on est soi-même adulte, c’est perdre une partie de notre histoire, un refuge ou un repère dans notre vie. C’est aussi devenir orphelin, et l’aîné d’une famille. Bien sûr ce deuil dépendra des relations actuelles que l’on avait avec le parent, et aussi des relations passées.
Perdre un conjoint confronte à la solitude au jour le jour. L’absence physique est cruelle, concrète et immédiate. La sécurité matérielle peut être aussi ébranlée.
La perte d’un père ou d’une mère, quand on est enfant, est un trauma qui, de toutes façons, laisse une trace. Tout comme la perte d’un enfant qui peut être l’expérience la plus traumatique d’une vie.
Je reviendrai sur ces deuils qui semblent impossibles.
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