Face à la montée des inquiétudes climatiques et aux violences dont nous sommes de plus en plus témoins, dans un contexte de société individualiste, et avec la perte des idéologies qui l’accompagne, je constate que la perte du sens de la vie – de notre vie – génère de plus en plus d’angoisse pour chacun de nous.
Le sens c’est savoir vers quel cap on va, et c’est apporter une cohérence à nos actes, à notre vie, en sachant pourquoi on tient ce cap (but et valeurs).
On peut aussi s’en tenir au « sens de la vie », parfois dit « cosmique ». Il suppose un dessein extérieur au sujet, un ordre magique ou spirituel. Souvent il permet de trouver un sens à sa vie. Plusieurs lectures du divin sont alors possibles.
Ici je souhaite plutôt traiter du 1er évoqué, dit parfois « terrestre », où il s’agit d’élaborer un sens à sa vie sans recourir à un phare extérieur.