Quand il ne parvient plus à trouver son équilibre.
L’équilibre, c’est quand le couple est un espace ressource pour ses 2 membres.
Il peut être rompu à l’occasion d’événements tels que des problèmes au travail, le départ des enfants, la maladie, le décès d’un proche, ou encore un déménagement… autant de blessures existentielles du couple qui l’obligent à un réaménagement.
Il peut être rompu par un épuisement de ce qui, jusqu’alors, « faisait couple ». L’engagement, les enjeux relationnels, les besoins d’espaces communs et/ou différenciés évoluent tout au long de notre vie. Les phases d’ajustement sont des périodes de réaménagement du couple.
On parle de crise lors d’une rupture d’équilibre :
il s’agit d’un passage entre 2 états différents, passage qui n’arrive pas à se déployer.
La crise est à la fois un moment de résistance (rester dans une situation inchangée) et d’évolution (le couple se transforme)
Dans ces phases de rupture d’équilibre, souvent :
- La communication devient difficile
- L’« aller vers commun » devient flou
- La différenciation est difficile « Le couple a du mal à respirer ».
Accompagner un couple consiste à reprendre ce qui a fondé le couple,
ce qui s’est transformé pour l’un et l’autre, à accepter le changement (quand rester dans l’inchangé génère de la souffrance) malgré la prise de risque. Ceci en :
FACILITANT LA COMMUNICATION
L'INTIMITE N'EST PAS L'INTIME
Le couple est le patient : il a une histoire, des façons de fonctionner, des modes d’interaction. Ce sont ces modes qui sont les plus évidents en début de suivi. Le thérapeute a alors souvent le rôle de réassouplir la communication entre les 2 membres du couple, et de décoder ce qui tente de se dire. Souvent aussi il permet que ce qui n’a pas pu se dire avant soit exprimé en présence d’un tiers garant de la sécurité et de l’intégrité de chacun.
REVISITANT DE QUI FAIT BLOCAGE AUJOURD'HUI
LE PROBLEME EMERGENT EST LE SYMPTÔME
Avec l’aide d’un tiers neutre qui remet de la fluidité dans la relation et soutient la nouveauté quand elle est possible.
En Gestalt-thérapie, le cadre thérapeutique se veut protecteur pour que la parole soit la plus libre possible, et que ce qui est ainsi traversé en séance puisse être « digéré » après la séance : ce qui est exprimé peut rester dans le champ thérapeutique si les partenaires le souhaitent, pour être repris à la séance suivante ; ou être l’objet d’exercices en dehors de ce champ, dans un processus d’apprentissage, d’essais – ajustements.