Il s’agit de gagner du temps en créant une distance avec la pulsion addictive.
Ré étiqueter, je n’ai pas besoin de (fumer, boire, manger…) « je suis simplement obsédé par ce besoin »
Ré attribuer, « mon cerveau m’envoie un faux message, un faux besoin hérité du passé. Ce besoin n’est pas réel aujourd’hui »
Re centrer, prévoir de faire autre chose, gagner du temps sur la pulsion. « je peux faire autre chose ». Ainsi le cerveau apprend qu’il n’a pas besoin de toujours obéir à l’addiction, du moins pas de suite
Re valoriser, on ré-évalue l’impact réel de l’addiction sur notre vie, avec auto-compassion (sans se juger). Dans cet espace où l’addiction est mise de côté, on peut en effet éviter une émotion souvent invitée très vite par l’addiction, la honte ; et un sentiment souvent invité aussi, la culpabilité.
Re créer, au lieu d’être contrôlé par nos addictions, on peut envisager une vie de liberté… Reprendre le pouvoir de dire non, reprendre du contrôle sur sa vie.