Analyse Transactionnelle

L’analyse Transactionnelle offre des outils concrets pour comprendre ce qui est en jeu dans nos relations. Elle a modélisé de nombreux concepts, les rendant compréhensibles à tous. Ces modèles donnent de bons repères pour prendre conscience de nos impasses, nos répétitions.

Les « Etats du Moi » aident à reconnaître quand, dans une situation, nous sommes plutôt sollicités dans notre « Enfant », ou notre « Parent », ou notre « Adulte » :

L’Adulte est la partie de nous qui est la plus à même de nous faire trouver des solutions à nos problèmes. Il consulte les parties Parent et Enfant, pour décider en pleine conscience.  Il n’est pas sans affect, puisque connecté à notre Enfant,  mais il sait rester calme.

Le Parent peut être normatif (il définit les règles de conduite) ou nourricier (il prend soin). Ce nom de Parent permet de travailler sur nos héritages, comment étaient nos parents, et ce que nous en avons conservé ou rejeté. Cela concerne aussi nos valeurs.

L’Enfant peut être soumis (il n’ose pas trop s’affirmer), rebelle (le contraire, plutôt dans l’opposition) ou Libre (c’est toute notre partie créative, curieuse). Ce nom Enfant montre bien l’immaturité de certains de nos comportements, et comment nos expériences antérieures (comprenant l’enfance, l’adolescence et l’âge adulte) influencent notre présent.  En AT on y met pour une grande part le système émotionnel.

Toutes ces parties, appelées Etats du Moi, sont à notre disposition, mais selon les circonstances, certaines prennent le dessus.

On retrouve le travail en IFS, avec des modèles d’explication complémentaires.

Nous en avons tous besoin de signes de reconnaissance, plus ou moins. Il y a problème quand nous ne les percevons plus.

Il y a aussi le besoin de s’en donner à soi même, sans être orgueilleux comme certaines personnes le craignent, mais de façon à ne pas dépendre des autres systématiquement.

Analyser les strokes qu’on se donne, ceux qu’on reçoit facilement, d’autres qu’on n’arrive pas à recevoir, voire qu’on pense déplacés, toujours faux. C’est un travail révélateur de notre confiance en nous, de l’estime de soi aussi.

Dans ce sens le travail des « 3 kifs par jour » proposé par Florence Servan Schreiber .

Il nous indique, à partir de notre position préférée dans ce triangle ce à quoi nous voulons aboutir. Ce mode relationnel ne s’active que quand nous ne sommes pas bien, quand dans la relation il se joue un « scénario » (scène – sans doute héritée du passé – que nous rejouons souvent).

3 positions sont définies : Sauveur, Persécuteur, Victime.

A titre d’exemple : Parfois, une personne toujours là pour les autres, « sauveuse », s’épuise du manque de reconnaissance de ses efforts. Elle peut devenir « persécutrice », reprochant aux autres leur indifférence, leur manque de gentillesse. C’est comme un coup de théâtre qui arrive alors. En fait la position « sauveur » est dans cet exemple, une tentative, certes maladroite, de recevoir des signes d’amour, de tendresse (la reconnaissance de qui on est). Mais la personne méconnaît totalement ce besoin en elle.

Une personne toujours irascible, un peu tyrannique, peut s’effondrer et passer en position « victime ».  En fait sa recherche d’attention est là encore une recherche de reconnaissance…

Eric Berne, fondateur de l’Analyse Transactionnelle a aussi beaucoup travaillé sur la dynamique des groupes.

Il distingue plusieurs phases : d’avant l’existence du groupe où chaque individu a ses propres attentes jusqu’à la constitution avancée du groupe où le groupe est solidaire autour d’un leadership qui peut être flexible et où les individus sont complémentaires.

Chaque phase existe et nécessite un mode d’animation particulier.

etre accompagné

La thérapie est en soi un processus innovateur au cours duquel le patient et le thérapeute se découvrent et inventent constamment leur relation.

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