Intelligence Relationnelle

Neurosciences appliquées à la psychothérapie

Le modèle de l’Intelligence Relationnelle est fondé sur la théorie polyvagale (nerf vague), aussi nommé Système Nerveux Autonome. Il est issu des recherches en neurosciences appliquées à la thérapie. Il se définit comme la science de se sentir suffisamment en sécurité pour oser vivre.

neurosciences et thérapie

Les recherches en neurosciences

démontrent que le système nerveux autonome (SNA *) ainsi que nos connexions neuronales sont amenés à se modifier par des expériences relationnelles réparatrices

En effet, un lien sécure permet de remodeler un ensemble d’expériences antérieures. 

Le cerveau a besoin pour se développer de chaleur, d’acceptation, de regard inconditionnel positif.

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4 comportements en thérapie permettent de solliciter la plasticité du cerveau :

  • instaurer une relation fondée sur la confiance et la sécurité,
  • des niveaux de stress léger à modéré (a thérapie c’est l’utilisation du soutien et de la confrontation)
  • activer à la fois des émotions et de la cognition,
  • co-construire de nouveaux récits personnels

* Le SNA régule les fonctions vitales internes automatiques ( digestion, rythme cardiaque, sudation…). Son rôle principal est de permettre l’adaptation.

psychothérapie neurosciences

Daniel Siegel, neuro-scientifique américain, démontre que la structure du cerveau est modelée par les interactions avec autrui. Et particulièrement les interactions précoces.

Le cerveau est malléable

et peut se reconfigurer à tout moment de la vie. Il suffit qu’un élément nouveau apparaisse pour que l’ensemble du système soit modifié. 

En thérapie, le psychothérapeute cherche à relancer l’évolution  : vers davantage d’intégration et de complexité (dans le système relationnel humain et dans les connexions neuronales qui le sous tendent).

Le nerf polyvagal

aussi dénommé système nerveux autonome, « SNA »,  est le « gestionnaire » de notre sécurité relationnelle fondamentale. 

Il permet la mise en jeu des modes de survie, indispensables à toute espèce vivante.

Parfois ce système de survie est activé dans des circonstances qui n’ont pas un degré réel de danger aussi important. Par exemple, on peut être totalement figé, ou effondré face à une situation. C’est le signe d’une « dérégulation » de notre système nerveux autonome. 
 
La psychothérapie a pour visée d’amener à la personne suffisamment de soutien pour qu’elle puisse expérimenter, avec le thérapeute, et sans danger une nouvelle façon d’être dans ces circonstances
attachement neurosciences

Le besoin d’attachement

est un besoin inné, physiologique, génétiquement déterminé. Il est nécessaire à la survie. Ce sont donc des comportements programmés pour obtenir et maintenir une proximité à l’adulte.

Par exemple : les pleurs. Ils ont la double fonction de permettre la protection et l’ouverture au monde : l’enfant se sentant protégé peut se détacher.

Le système d’attachement que nous avons pu vivre dans l’enfance sous-tend notre personnalité dans sa recherche de proximité / éloignement des autres.

La sécurité du système d’attachement

est une visée thérapeutique. Le thérapeute doit alors porter suffisamment de caregiving, élément fondamental pour soutenir le système d’attachement.

Une reprise dans une évolution bloquée sera ainsi aidée par une rencontre avec une personne sécure.

C’est la relation dialogale qui aide largement au rétablissement d’un attachement sécure.

L’attachement

« Une des fonctions de l’attachement est de permettre de se sentir en sécurité, de façon à pouvoir partir à la découverte de ce qui nous entoure.

Cela est très important pour le développement intellectuel et moteur du bébé Mais cela demeure une constante dans la vie adulte :  sous forme de curiosité intellectuelle et relationnelle et absence de crainte face à la nouveauté ou à l’inconnu. » Yvane Wiart